Sit-in devant le siège de Petrofac: L'application de la loi doit être accompagnée par des mesures
Samia Abbou, député du Courant démocrate à l’ARP, a précisé ce jeudi 7 avril 2016 lors de son passage dans Midi Show, que des pressions et des intimidations sont exercées contre les chômeurs qui ont essayé de manifester et réclamer le droit au travail en se rendant à la capitale.
Pour rappel ceux qui sont au pouvoir ont eu recours aux sit-in pour faire pression sur le gouvernement de la Troïka, a noté le député du Courant démocrate.
«Un gouvernement qui se respecte doit lever tous les doutes qui tournent autour des concours. Je dois aussi rappeler que Petrofac est dirigée par une personne impliquée dans des affaires douteuses. Les rapports de la Cour des comptes indiquent qu’Imed Derouiche est impliqué dans des affaires douteuses», a assuré Samia Abbou.
En bloquant la production, les chômeurs entravent leur image et perdent la crédibilité. Le gouvernement doit fournir le maximum de postes d’emploi. Le programme avancé par le gouvernement doit être appliqué tout simplement, a ajouté Samia Abbou.
Walid Jalled, député du bloc Al Horra à l’ARP, a noté de son côté, qu’il est contre la répression des chômeurs. Mais en même temps il ne faut pas bloquer la production des sociétés. «Si 600 mille chômeurs organisent des sit-in, l’économie nationale sera mise en péril. Il faut donc ouvrir le dialogue rapidement avec les chômeurs pour éviter le pire», a expliqué le député.
Concernant le même sujet, Youssef Jouini, député indépendant, démissionnaire du bloc de l’UPL, a indiqué que les mêmes jeunes ont mené les manifestations durant la révolution. «Nous devons ouvrir le dialogue pour éviter le pire. Les sages et les hommes politiques doivent trouver une solution. Les jeunes chômeurs ont perdu patience», a ajouté Youssef Jouini.